POEMAS DA VIDA DOS POETAS ANDREA CAMPOS E CHRISTIAN LERAY BrasilBreizh na Epidemia #COVID-19 #quarentena #quarantaine #confinement #deconfinement
Un espoir
qui s'afflige
c'est le désespoir
en vertige
Au-delà du soleil
la flamme de peur
s'attache à la vie
en criant : "De l'air !
Encore un peu d'air !
Donnez-moi de l'air !"
Sans plonger,
sans nager,
ce sont cent
ce sont mille corps
se noyant par terre...
Et soudain,
comme les expulsés de la mer
nous sommes tous des poissons
qui se taisent !

En poème-réponse à Andrea
Confinement blanc
semblable à la Fleur de sel
du marais d'Olonne sur Mer,
Fleur fondant dans ma main
brûlante de fièvre amoureuse
je ne garderais rien
qu'un peu d'eau morte
au creux de ma main
Ces poèmes s'insèreront dans un livre de nos poèmes bilingues en co-édition avec un Editeur brésilien qui a déjà publié notre livre de poèmes en Correspondance/Correspondência à Recife en 2016-2017 et en co-édition avec un éditeur français de textes poétiques qui a déjà publié certains de mes poèmes. Nos poèmes sont le plus souvent pensés et écrits en portugais comme par exemple celui-ci que j'ai d'abord pensé en portugais en envoyant un message à Andrea :
"Na minha Quarentena branca
assim que a Flor de sal
me ocorreu um sentimento de saudade …" A seguir amanhã
#Quarentena #confinement #deconfinement