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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 12:15

Homenageado da "Vai-Vai" 

 ao pianista João Carlos Martins


              o maestro homenageado João Carlos Martins

 

Hommage de "Vai-Vai"

au pianiste João Carlos Martins

 

Le Carnaval peut aussi être culturel. Ainsi l'école de samba "Vai-Vai" est-elle la gagnante du Carnaval de São Paulo en rendant hommage au grand pianiste brésilien João Carlos Martins.

 

Aujourd'hui, à 71 ans, João Carlos Martins est devenu chef d'orchestre après différents problèmes à une main. Très ému lors de l'hommage d'hier au sambadrome de São Paulo, il dirigea, pendant un moment, la batterie de l'Ecole de samba "Vai-Vai".

  

il est aujourd'hui en voyage international aux Etats-Unis pour annoncer la tournée qu'il va faire avec l'Orchestre brésilien Bachiana en septembre 2011; il est très connu à New-York où il a eu beaucoup de succès en tant que pianiste à la maison des concerts de Carnegie Hall. Il fut considéré par la critique mondiale comme l'un des meilleurs interprètes du compositeur allemand Bach.

 

O Carnaval pode ser também cultural. Assim, a Escola de samba "Vai-Vai" é a ganhadora do Carnaval de São Paulo, homenageado ao grande pianista brasileiro João Carlos Martins.

 

Hoje, em 71 anos de idade, João Carlos Martins tornou-se maestro depois diferentes problemas com uma mão. Ele se emocionou com a homenagem de ontém no sambodromo de São Paulo, ele regeu, durante um momento, a bateria da Escola de samba "Vai-Vai". 


Ele està hoje em viagem internacional nos Estados Unidos para anunciar a turnê que fara com a Orquestra brasileira Bachiana em Setembro de 2011. Ele é muito conhecido em Nova-York onde tem muito sucesso como pianista na Casa de concertos no Carnegie Hall. Foi considerado pela critica mundial como um dos maiores intérpretes do compositor alemão Johann Sebastian Bach.

 

Quando perguntado, com comunicação telefonica, sobre o significado desse titulo da Escola de samba "Vai-Vai", afirmou que "nada se compara a esse momento : uma vida dedicada a mùsica coroada pelo reconhecimento popular". Sabe que depois problema na sua mão, ele dedicou seus conhecimentos aos projetos sociais que visam à inclusão de jovens carentes por meio da mùsica.

  

Au cours d'une communication téléphonique sur la signification de ce titre gagné par l'Ecole de samba "Vai-Vai", il affirma que "rien n'est comparable à ce moment : une vie dédiée à la musique couronnée par la reconnaissance populaire". Sachez que depuis le problème de sa main, il a partagé ses connaissances dans le cadre de projets sociaux qui ont pour objectif l'insertion de jeunes en difficulté par le moyen de la musique.

 

 

Christian Leray

 

http://christianleray.over-blog.com

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 18:30

Un livre qui fait écho ...

 

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en moi

 

qui fera aussi écho ...

 

en vous

 

si vous prêtez un peu d'attention

 

aux événements de votre vie ...

 

Peut-être êtes-vous un "veilleur de vie" ?

 

ou connaissez-vous des "veilleurs de vie"

 

dans votre entourage familial ou amical ? 

 

Dans son livre, Patrick Sébastien dialogue avec sa mère morte et qui,  "veilleuse de vie", a contribué, notamment, à la découverte de son cancer de la peau; il a la chance de "connaître" l'auteur des "signaux" auquel il prête une grande attention. 

 

Personnellement, je suis incapable de dire qui, de mes ancêtres morts, m'a envoyé de tels "signaux protecteurs" depuis plusieurs années : mon grand-père pour qui j'avais une grande affection et qui est mort "subitement", comme on dit, et dont je me rappelle de son visage si serein le matin de sa mort; ou bien ma grand-mère ou peut-être encore leur fils mort noyé au Mont Saint Michel à 18 ans et que je n'ai jamais connu, mais qui a hanté mon enfance dans la mesure où des gens de mon village étaient  frappés de ma ressemblance avec lui dont ils n'hésitaient pas à parler devant moi avec ma mère, car sa disparition, avec un autre jeune homme du village dans les sables mouvants du Mont Saint Michel au cours de la marée montante, avait profondément choqué les personnes de ce petit village (Parigné près de Fougères).

 

En 2010, grâce à l'un de ces "signaux", alors qu'une amie brésilienne et moi venions de descendre d'un bus et commencions à traverser, sur un passage pour piétons, un grand boulevard de São Paulo, situé à proximité de l'aéroport national de Congonhas, j'ai eu l'impression que quelqu'un me frôlait l'épaule à tel point que je me suis vivement retourné sans voir aucune personne derrière moi, ce qui ne m'a pas empêché de serrer très fort de ma main gauche la main droite de cette amie tout en la poussant sur le côté gauche, juste avant que ne surgisse, à notre droite, derrière nous,  à grande vitesse un motard qui n'aurait dû en aucun cas traverser le boulevard sur ce passage pour piétons. Compte tenu de la vitesse effarante de ce bolide qui nous a frôlés, nous venions d'échapper à une mort certaine, car quelques secondes avant que je ne ressente cet "avertissement", nous cheminions allègrement en utilisant l'ensemble de la largeur de ce passage pour piétons ! 

 

Cela n'est pas sans me rappeler le récent film Au delà  de Clint Eastwood (2011) où un jeune garçon de Londres, Marcus reçoit "un signal", pour reprendre le terme employé par Patrick Sébastien, de son jumeau décédé qui lui permet d'échapper de peu à la mort dans l'explosion de la rame de métro qu'il devait prendre (référence à l'attentat dans le métro de Londres le 7 juillet 2005). Quant à l'évocation du tsunami du 26 décembre 2004, elle m'a rappelé aussi que les deux jours précédents celui-ci, nous étions, ma femme et moi, en Thaïlande et que si nous n'avions pas opté, suivant ma proposition, pour un séjour terminant le 24 décembre (ma femme défendant un projet plus long incluant un séjour jusqu' au 28 décembre en pleine zone où le tsunami a été le plus meurtrier), nous ne serions sans doute plus là aujourd'hui pour en parler.  

 

A ce stade de mon récit, je pourrais reprendre à mon compte ce que pressent Patrick Sébastien quand il écrit page 78 : "les raisonnables, les scientifiques, les esprits forts ont dû décrocher depuis longtemps..." - Oui, certains d'entre eux, mais pas tous car, depuis quelques temps, les recherches scientifiques, notamment en physique quantique*, commencent à bouleverser les certitudes scientifiques d'il y a quelques années. Par exemple, le physicien français Bernard d'Espagnat qui a reçu en 2009 le prestigieux prix Templeton à Londres pour ses travaux sur la physique quantique et ses réflexions philosophiques n'hésitait pas  à dire au cours d'une interview au Journal LA TRIBUNE (5/05/2009) que "la société moderne fait fausse route en allant vers le matérialisme excessif, qui est dépassé par la science elle-même. C'est une fausse route dans laquelle sont engagés la plupart des gens et la vaste majorité des médias, en pensant que le rationalisme peut tout expliquer, et qu'on ira ainsi vers l'essence même du réel."

 

Or, la science ne nous donne pas authentiquement accès au "Réel" au sens ontologique du mot, mais seulement aux liens entre phénomènes. Dans un article intitulé "Une réouverture des chemins du sens ?" (2009, p.3), il poursuit sa réflexion en écrivant que "Du fait que notre entendement ne nous révèle pas le Réel tel qu'il est en soi, il suit, je le rappelle, que nos lois physiques portent seulement sur les phénomènes et non sur le Réel ultime; et que donc, en particulier, l'évolution temporelle décrite par ces lois n'est pas l'évolution temporelle du Réel; il semble bien, par conséquent que le temps ne soit pas une réalité en soi ...".

 

En gardant ces quelques réflexions à votre esprit, vous porterez sur le livre de Patrick Sébastien un autre regard. En tous les cas, quoique vous pensiez de ces "signaux" ou de la "synchronicité" ou "correspondance, selon Patrick Sébastien, entre dates de rencontres fortuites, de croisement de noms, de lieux étrangement significatif" (2011, p.13), son récit entrecoupé de dialogues avec sa mère est bien plaisant à lire.

 

 

* la physique quantique est une étude de la nature qui se focalise sur des particules plus petites que l'atome. Elle entre donc dans ce qui constitue la "matière" et son problème est que, une fois qu'elle a identifié les "quantas" il n'est plus possible de dire s'il s'agit de particules de matière ou d'énergie pure donc immatérielle. C'est la fin des certitudes : la notion de "matière" bascule ! Ainsi, par exemple, les chercheurs ont-ils découvert que les photons, particules de lumière ou "quantas de lumière" peuvent se comporter comme de la matière ou comme une onde immatérielle. Le physicien Max Planck apporta une grande contribution à la théorie quantique en découvrant la valeur mathématique  d'une constante qui portera son nom et qui exprime le seuil d'énergie minimum que l'on puisse mesurer sur une particule (constante de Planck). Nous bénéficions déjà de  nombreuses applications scientifiques liées aux travaux de recherches de la physique quantique, ne serait-ce que le laser. Mais, la théorie quantique est aussi en train de bouleverser la vision scientifique du monde et certaines certitudes rationnelles d'une époque révolue car elle décrit un monde étrange où l'on découvre, par exemple, que la matière qui constitue notre univers et qui semble pourtant bien localisée dans l'espace est en fait "étendue" à tel point que nos repères ici et là-bas, qui semblent si cohérents à notre échelle perdent toute signification dès qu'on franchit les limites du monde atomique.

 

Christian Leray

 

http://christianleray.over-blog.com

 

Bernard d'Espagnat, Traité de physique et de philosophie, Paris, Ed. Fayard, 2002. 

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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 12:33

Le "coq de l'aube" au Carnaval de la ville de Recife

 

capa110306                      foto da capa do Jornal Diario de Pernambuco 6 de Março de 2011

 

O "Galo da Madrugada" é considerado como o maior bloco de Carnaval do mundo : ele foi criado por Enéas Freire em 1978 no bairro de São José em Recife.

 

Recife, capital do Pernambuco, é localizado na zona litoral nordestino. A cidade tem uma população de 1.422.905 habitantes.

 

Le "Coq de l'Aube" est considéré comme le meilleur groupe de Carnaval du monde : il fut créé par Enéas Freire en 1978 dans le quartier Saint Joseph de Recife.

 

Recife, capitale du Pernambuco, est localisé dans la zone littorale du Nordeste brésilien. La ville a une population de 1.422.905 habitants.

 

Pour son 34 ème défilé, le groupe "Coq de l'Aube" est sorti le 5 mars, ponctuellement à 9 h. avec une explosion de feux d'artifices tirés du Fort des "Cinq Pointes", traînant une multitude de personnes déguisées pour vivre un Carnaval d'allégresse (cf. photo de "La Une" du Journal Diario de Pernambuco). La journaliste écrit qu'au milieu d'une mer de déguisements et fantaisies créatives, le déguisement des Pirates du Capibaribe retient l'attention. "La fantaisie est une critique des déchets du Capibaribe", affirme le tatoueur Leonardo Filgueiras ... (Jornal Diario de Pernambuco, 6 mars 2011).

 

Le Capibaribe est un fleuve de Recife et je vais écrire, plus tard, un article sur le milieu environnemental à Recife, mais maintenant Vive le Carnaval 2011 : "L'émotion du carnaval est un phénomène atmosphérique, sanguin et culturel...", plaisantent Zurnival Pino et Alcir Vasconcelos (Jornal Diario de Pernambuco, 6 mars 2011).

 

Em seu 34° desfile, o bloco "Galo da Madrugada" saiu 5 de Março, pontualmente às 9 h. com uma explosão de fogos de artificio do Forte das "Cinco Pontas", arrastando uma multidão vestida para brincar um Carnaval com alegria (cf. foto da capa do Jornal Diario de Pernambuco). A jornalista escrivou que em meio a um mar de fantasias criativas, a dos Piratas do Capibaribe chamava a atenção. "A fantasia é uma critica ao lixo do Capibaribe", disse o tatuador Leonardo Filgueiras ...(Jornal Diario de Pernambuco, 6 de Março de 2011).

 

O Capibaribe é um rio de Recife e vou escrever, mais tarde, um artigo sobre o meio ambiental em Recife, mas agora Viva o Carnaval : "A emoção do carnaval é um fenômeno atmosférico, sanguineo e cultural...", brincavam Zurnival Pino e Alcir Vasconcelos (Jornal Diario de Pernambuco, 6 de Março).

 

Christian Leray

 

http://christianleray.over-blog.com

 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 15:08

Les "veilleurs de vie"

 

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       photo de la couverture du livre de Marie-Odile de Gisors aux Editions L'Harmattan, collection Histoire de Vie, 2009

 

Dans mon article "Poésie-Biographie en Hommage à Bernard Giraudeau et aux veilleurs de vie" mis en ligne sur OverBlog le 27 juillet 2010, je citais Marie-Odile qui écrivait notamment : "Nous sommes tous : Veilleurs de vie, Tisserands d'humanité, Porteurs de pollens; il ne suffit que de réveiller en nous cette humanité profonde qui veille sans relâche au coeur de notre être".

 

Or, chaque lecteur de Patrick Sébastien peut percevoir cette quête d'humanisme et d'amour, ne serait-ce que dans ses magnifiques pages consacrées à sa fille Lily dans lesquelles la description de l'attitude de sa femme et de lui-même correspond tout à fait à la définition que donne Marie-Odile des "veilleurs de vie" :

 

"...Tu n'es ni de nous, ni à nous. Tu es à toi. Nous ne sommes pas là pour tracer ton chemin, mais pour t'accompagner sur celui que le destin te choisira selon tes forces et tes failles, tes manques et tes capacités. Nous ne sommes pas là pour réaliser nos rêves à travers toi, mais pour que tu réalises les tiens à travers nous. Nous ne sommes pas là pour t'éclairer, mais pour t'aider à trouver ta propre lumière. Nous nous efforcerons d'être présents, justes et patients..."

 

(Patrick Sébastien, 2011, p.39-40) 

 

Dans mon article précédent sur OverBlog intitulé "Coup de coeur pour le livre Dehors, il fait beau... hélas !" paru le lundi 28 février 2011, je notais, notamment, l'importance du témoignage de Patrick Sébastien sur son cancer de la peau, témoignage dans lequel il se montre aussi "veilleur de vie" en conseillant à ses lecteurs de faire vérifier régulièrement leurs "grains de beauté" par leur dermatologue.

 

Beau récit d'humanité aussi, de la part de Patrick Sébastien, que celui de Louis, "un petit garçon de quatorze ans que la leucémie a emporté quelques semaines après la mort de Maman. C'est Coco qui m'avait amené à lui, dans sa petite maison de Rocamadour ; il aimait bien Patrick Sébastien. Alors, je suis allé le voir en vedette. Je suis resté près de lui en ami. Et puis près de Jean-Jacques et Carole, ses parents. Brûlés, anéantis par l'injustice de ce combat inacceptable. On est tous devenus frères de douleur. On a accompagné le petit homme chauve jusqu'au bout. Du mieux qu'on a pu."

 

(Patrick Sébastien, 2011, p.196)

 

http://christianleray.over-blog.com

 

Marie-Odile de Gisors, "Veilleurs de vie, Rencontres en tendresse", Edition L'Harmattan, collection Histoire de Vie et Formation, 2009.

 

Patrick Sébastien, "Dehors, il fait beau ... hélas ! ", Oh ! Editions, 2011.

 

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 21:27

Je t'aime ... moi non plus *

 

"Je t'aime, je t'aime                           "Eu te amo, eu te amo                  

Oh oui je t'aime !                                Oh sim eu te amo !

- moi non plus                                    - eu ainda mais

- oh mon amour                                 - oh meu amor

Tu es la vague, moi l'île nue            Você é a onda, eu a ilha nua

tu vas, tu vas et tu viens                    você vai, você vai e você vem

entre mes reins                                  entre meu dorso

tu vas et tu viens                                você vai e você vem

entre mes reins                                  entre meu dorso

et je te rejoins...                                 e eu junto a ti...

 

Je t'aime, je t'aime                            Eu te amo, eu te amo

Oui, je t'aime !                                    Sim, eu te amo !

- moi non plus                                    - eu mais ainda

- oh ! mon amour...                            - oh ! meu amor...

l'amour physique est sans issue    O amor fisico é sem saida

Je vais, je vais et je viens                Eu vou, eu vou e venho

entre tes reins                                    entre seu dorso

je vais et je viens                               eu vou e eu venho

et je me retiens                                  e eu me retenho

- Non ! Maintenant ! Viens !"            - Não ! Agora ! Venha ! "

 

* extracto da canção  "Eu te amo ... eu ainda mais",  Serge Gainsbourg, 1967

 

Essa canção foi um sucesso pelo mundo inteiro e nomeadamente no Brasil onde, na minha viagem de 2010, eu tive a sorte de ouvir  uma artista brasileira cantar essa canção com muita sensualidade ! 

 

Jà vinte anos !  2 de Março de 1991, Serge Gainsbourg morreu na sua casa 5, rua de Verneuil, em Paris. Foi um poeta e cantor genial mas também um rei da provocação !

 

Cette chanson fut un succès dans le monde entier et notamment au Brésil où, lors de mon voyage en 2010,  j'ai eu la chance d'entendre une artiste brésilienne chanter cette chanson avec beaucoup de sensualité !

 

Déjà vingt ans ! le 2 Mars 1991, Serge Gainsbourg mourut dans sa maison 5, rue de Verneuil à Paris. Ce fut un poète et un chanteur génial mais aussi un roi de la provocation !

 

* tradução em homenagem ao Serge Gainsbourg - hoje, jà vinte anos ... !

 

 

Christian Leray

 

http://christianleray.over-blog.com

 

 

Dans les bacs : intégrale Gainsbourg, 284 chansons, CD Universal, 2011

 

livre : Gilles Verlant et Loïc Picaud, L'intégrale Gainsbourg, l'histoire de toutes ses chansons, Ed. Fetjaine, 2011.

 

 

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 11:05

Coup de coeur pour le livre de Patrick Sébastien

Dehors, il fait beau ... hélas !

  

D'habitude, je ne consulte aucun livre "biographique" d'hommes politiques, d'artistes et même de sportifs généralement placé en tête de gondole du rayon livre des supermarchés. Ces livres ont, pour la plupart, été écrits par des professionnels de la "biographie" qui se font oublier, moyennant finance, afin que le peuple puisse acheter le livre commercialisé uniquement au nom de l'homme politique, de l'artiste ou du sportif connu du public.

 

Par contre, le livre de Patrick Sébastien, à l'instar de ses autres livres, est bien écrit par lui-même ainsi qu'il le dit et celui qui découvrirait ses écrits pour la première fois et en douterait, il n'a qu'à lire "ses coups de gueule" qui parsèment ce livre qui vient de paraître pour apprécier l'authenticité de son écrit personnel.

 

En effet, n'importe lequel de ces professionnels de la "biographie" lui aurait demandé de "gommer" quelques "coups de gueule" pouvant nuire à l'unité biographique du livre. Personnellement, j'apprécie ces "coups de gueule" d'un citoyen participant à la vie de son pays, retrouvant ainsi l'animateur et saltimbanque passionné du Grand Cabaret, dont les séquences de Cirque m'ont souvent remémoré les petits cirques de "comëdiens" ou "romanichels", noms en langue gallèse que nous donnions à ces gens dressant leur petit chapiteau sur la place de mon village. Ceux-ci m'avaient même inspiré l'écriture d'une poésie publiée dans mon recueil de poèmes bilingues gallo-français "Le monde en antamas" dont je parle dans un article de mon blog du lundi 11 octobre 2010 intitulé "Biographie en pays gallo 11 - Breizh-Brasil".

 

Bref, il y a ainsi dans ce livre de Patrick Sébastien beaucoup d'éléments qui font écho en moi et dont je parlerais dans une série d'articles qui vont suivre cette sorte d'introduction à la lecture de ce livre et n'auront aucune ressemblance avec des articles de "critiques", afin d'éviter le malentendu qui avait commencé à poindre suite à mes articles sur les nouveaux CD de Nolwenn Leroy et de Bernard Lavilliers. Par exemple, dans l'un de ses commentaires de mon article "Bernard Lavilliers - Musica Tropical no seu novo CD " en date du mercredi 19 janvier 2011, le Québécois Desjardin n'écrivait-il pas : "Quand j'écrivais dans un commentaire d'un article sur le CD Bretonne de Nolwenn Leroy que vous aviez des talents de critique musical, nous en avons encore une preuve aujourd'hui avec votre article sur Bernard Lavilliers...",  ce à quoi j'ai rétorqué : "Merci...mais je n'ai pas la prétention d'être un "critique". Tout simplement, je souhaite partager mes "coups de coeur"... Ce que j'écrivais à ce moment-là est tout aussi valable pour ce livre Dehors, il fait beau ... hélas ! dont ce titre original évoque l'obligation que Patrick Sébastien a eu pendant le dernier été 2010 de ne pas s'exposer au soleil suite à l'opération d'un mélanome cancérigène qui, par chance, n'avait pas encore métastasé.

 

Gageons qu'un grand nombre de lecteurs, grâce au témoignage de Patrick Sébastien, iront faire vérifier régulièrement leurs grains de beauté à un dermatologue. Mais il ne se contente pas de ce conseil car, prenant son exemple, il nous parle aussi de l'importance d'être attentif aux signaux : "On" nous envoie tous les signaux pour nous amener à bon port (2011, p.57). En ce qui le concerne ce "on qui envoie des signaux" correspond plus particulièrement à sa mère morte le 22 novembre 2008 dont le livre est parsemé des dialogues avec elle; il nous parle aussi de "synchronicité" ou correspondance étonnante entre dates, de rencontres fortuites, de "croisement de noms, de lieux étrangement significatif" (2011, p.13).

 

A ce propos, je ne sais si cela correspond à une "synchronicité" mais ma mère, dont l'enterrement va avoir lieu demain mardi 1er mars à Fougères (Haute-Bretagne), est morte le soir même où j'ai acheté ce livre dans lequel Patrick Sébastien nous parle si bien de sa maman :

 

" Ce doit être ça une vraie mère.

  Quelqu'un qui nous accompagne toujours et qu'on n'accompagne qu'une fois.

  A la fin.

  Hélas !"  (2011, p.148) 

 

Christian Leray

 

http://christianleray.over-blog.com

 

Prochain article à paraître dans mon blog : "Patrick Sébastien veilleur de vie." 

 

* Patrick Sébastien (2011), Dehors, il fait beau ... hélas ! , Oh ! Editions. 

 


  


 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 02:18

L'Ecole des enfants à l'Institut Gustave Roussy *

 

Exposition : "Un poème de coeur, un poème pour la vie"

 

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            foto da capa de livro de poemas das crianças - Federação "Crianças e Saùde" - ano 2010

 

HISTORIA do Concurso de Poemas 

e Exposição no IGR

 

Hà 3 anos que  os jovens da Escola do Instituto Gustave Roussy (Paris-Villejuif) participam em concurso de poemas organizado pela Federação "Crianças e Saùde" : "Um poema de coração, um poema pela vida" com o tema de poesia, em 2010, "AMIZADE".

 

A Professora das escolas Kristina Chatelet fez a proposta ao Chefe do departamento da pediatria no IGR Dominique Valteau-Couanet de realizar uma exposição sobre a HISTORIA do Concurso de poemas : encontros, deliberações, escrituras, declamações ... com fotos e emoções a compartilhar. Foi um sucesso em Novembro de 2010 !

 

HISTOIRE du Concours de Poèmes

et Exposition à l'IGR

 

Depuis 3 ans les jeunes de l'Ecole de l'Institut Gustave Roussy (Paris-Villejuif) participent au concours de poèmes organisé par la Fédération "Enfants et Santé" : "Un poème de coeur, un poème pour la vie" avec pour thème de poésie, en 2010, l'Amitié.

 

La Professeure des écoles Kristina Chatelet a fait la proposition à la Chef du département de pédiatrie de l'IGR Dominique Valteau-Couanet de réaliser une exposition sur l'HISTOIRE du Concours de poèmes : rencontres, délibérations, écritures, récitations ... avec des photos et des émotions à partager. Ce fut un succès en Novembre 2010 !

 

Christian Leray

 

http://christianleray.over-blog.com

 

* L'école de l'IGR comprend trois classes au département de pédiatrie :

 

- "l'école de la Plaine", de la petite section de maternelle au CM2

 

   Professeure de l'Education nationale : Sylvie Bachelier 

 

- "l'école de la Montagne" du CM2 à la Terminale de Lycée en lien avec l'Association  "L'école à l'hôpital pour le second degré".

 

   Professeure de l'Education nationale : Kristina Chatelet

 

- "l'école de la Mer", jusqu'à la Terminale de Lycée et en lien aussi avec l'Association  "L'école à l'hôpital pour le second degré".

 

  Professeure de l'Education nationale : Barbara Moreau

 

- Arts visuels, le jeudi matin

 

  Professeur de la ville de Paris : Sylvain Noury

 

- Musique, le lundi après-midi

 

  Professeure de la ville de Paris : Cécile Beauvoir Viton

 

L'Ecole conserve ainsi une place importante dans la vie de l'enfant et les Professeurs veillent à maintenir le lien avec l'école d'origine.

 

 

 

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 16:43

Histoire de la classe d'hôpital en France

 

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photo de la nouvelle Revue du CNEFEI (Centre National d'Etudes et de Formation pour l'Enfance inadaptée) *

 

Dans son article "Classe hospitalar no mundo : um desafio à infência em sofrimento" (Classe d'hôpital dans le monde : un défi à l'enfance en souffrance), en date du 7 novembre 2005, à l'Université du CEARA où elle enseigne, Sandra Maia Farias Vasconcelos dit que cette modalité d'enseignement a commencé en 1935, quand Henri SELLIER, Maire de Suresnes et Ministre de la santé publique, inaugure la première école pour enfants inadaptés des arrondissements de Paris. Son exemple fut suivi dans toute la France, en Europe et aux Etats-Unis, avec l'objectif de supprimer les difficultés scolaires des enfants tuberculeux.

 

No seu artigo "Classe hospitalar no mundo : um desafio à infância em sofrimento", Universidade do CEARA, 7 de Novembro de 2005, Sandra Maia Farias Vasconcelos, diz que essa modalidade de ensino teria começado em 1935, quando Henri SELLIER, Prefeito de Suresnes e  Ministro da saùde publica, inaugura a primeira escola para crianças inadaptadas, nos arredores de Paris. Seu exemplo foi seguido em toda a França, na Europa e nos Estados Unidos, com o objetivo de suprimir as dificuldades escolares de crianças tuberculosas.

 

En 1939 est créé le CNEFEI de Suresnes (Centre National d'Etudes et de Formation pour l'Enfance Inadaptée) ayant comme objectif la formation de professeurs pour le travail en Institut spécialisé et en Hôpital. Le CNEFEI (cf. photo ci-dessus de la Revue du Cnefei) a, notamment, comme mission jusqu'à aujourd'hui de montrer que l'école n'est pas un espace fermé. Le Centre du CNEFEI a organisé des stages en internat destiné aux professeurs et directeurs d'écoles et aussi aux médecins de santé scolaire et  assistants sociaux.

 

Em 1939 é criado o CNEFEI em Suresnes (Centro Nacional de Estudos e de Formação para a Infância Inadaptada) tendo como objetivo a formação de professores para o trabalho em Instituto especial e em Hospital. O CNEFEI (foto da Revista do Cnefei) tem, nomeadamente, como  missão até hoje de mostrar que a escola não é um espaço fechado. O centro promove estàgios em internato dirigido a professores e diretores de escolas e também aos médicos de saùde escolar e assistentes sociais.

 

Dans son article "L'évolution des hôpitaux de jours : miroir des relations entre thérapie et pédagogie", dans la Nouvelle Revue de l'AIS, n°29, avril 2005, p.189, la professeure du Cnefei Christine Philip écrit : "Ce qui nous paraît souhaitable, c'est un travail réel de partenariat entre pédagogues et soignants, avec tout ce que suppose le partenariat, c'est-à-dire une relation d'égalité et de réciprocité entre des partenaires ayant des fonctions différentes." A ce propos, il apparaît que la proposition faite par le Dr Hartmann de l'Institut Gustave Roussy  (IGR), chef, à cette époque, du Département de pédiatrie, à la Professeure des écoles Kristina Chatelet suite à sa nomination à l'école des enfants cancéreux de l'IGR Paris-Villejuif, de participer au projet "Un poème de coeur, un poème pour la vie" fait partie de ce lien fécond entre la thérapie et l'éducation dans l'intérêt des enfants et adolescents.

 

Christian Leray

 

* Revista do CNEFEI : Desde do meu trabalho de coordenação da Revista do Cnefei n°13, 2001 sobre o tema da "Autoformação" , com a Professora do Cnefei Jeanne-Marie Laurent, eu faço parte do Conselho Cientifico da Revista do Cnefei.

 

* Revue du CNEFEI : Depuis mon travail de coordination de la Revue  du Cnefei n°13, premier trimestre 2001, sur le thème de "L'autoformation" avec la Professeure du Cnefei Jeanne-Marie Laurent, je fais partie du Conseil Scientifique de la Revue du Cnefei avec Alain Bentolila, professeur des universités, ParisV, François Boule, maître de conférences honoraire, INS HEA, Christian Cianconi, directeur médical et scientifique FSEF, Dominique Crunelle, directrice de l'institut d'orthophonie, Lille, Christian Cuxac, professeur de sciences du langage, université Paris 8, Paul Durning, professeur de sciences de l'éducation, ParisX, Charles Gardou, professeur , département sciences de l'éducation, ISPEF, Lyon2, Jacqueline Gateaux-Mennecier, professeur de sociologie, université ParisV, Bernard Gossot, inspecteur général de l'éducation nationale, Jean Guichard, directeur de l'INETOP, Paris, Bénédicte Kail, docteur en sociologie, Association des paralysés de France, Claire Meljac, psychologue, hôpital Sainte-Anne, Paris, André Philip, professeur agrégé, revue du Cerfop, Eric Plaisance, professeur en sciences de l'éducation, ParisV, André Tricot, professeur IUFM, Toulouse, Gérard Vergnaud, professeur Paris 8, équipe de psychologie cognitive.

 

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 14:04

L'Ecole des enfants ayant le cancer

à l'Institut Gustave Roussy

 oiseaux

 

 

Quand j'ai participé au jury (notamment avec les Prs Gaston Pineau et Martine Lani-Bayle) de la Soutenance de Thèse du Doctorat de Sciences de l'Education de la Brésilienne Sandra Maia Farias Vasconcelos, à l'Université de Nantes, je ne pouvais pas penser que sa recherche scientifique, avec des enfants de Fortaleza (CEARA, Nord-Est du Brésil) atteints du cancer, serait d'actualité pour moi en 2010-2011 à l'Institut Gustave Roussy de Paris-Villejuif.

 

Quando eu participei ao jùri (nomeadamente com Prs Gaston Pineau e Martine Lani-Bayle) de Defesa da Tese de Doutora da Ciência da Educação da Brasileira Sandra Maria Farias Vasconcelos, na Universidade de Nantes, não pode pensar que sua pesquisa cientifica com crianças de Fortaleza (CEARA, Nordeste do Brasil) com câncer, seria de atualidade para mim em 2010-2011 no Instituto Gustave Roussy em Paris-Villejuif.

 

Antes da minha partida do Instituto Gustave Roussy (I.G.R.) , depois minha cirurgia de câncer, fui na Escola do I.G.R. e também, antes de encontrar a Professora da Escola Sylvie Bachelier, gostei muito de falar um pouco com pais das crianças com câncer no Espaço de espera e convivência muito colorido e onde têm desenhos das crianças com câncer. Depois, os pais foram almoçar com suas crianças. Pessoalmente, eu falei com a Professora Sylvie Bachelier, depois sua aula, da participação da Escola do IGR no concurso de Poesias da "Federação Crianças e Saùde". Mas infelizmente para mim, a Professora responsavel do trabalho dos Poemas, Kristina Chatelet, estava no Burkina Faso em Africa com seus alunos (correspondência escolar com Escola IGR e uma Escola da Africa). Quero falar com ela, nomeadamente, da importancia da Expressão das emoções das crianças com câncer e também da colaboração pedagogica dos Professores da Educação nacional com médicos : por exemplo, foi o Dr Olivier Hartmann, chefe do Departamento  da Pediatria no IGR que fiz a proposta a Professora Kristina Chatelet de participar ao Projeto "Um poema de coração, um poema para a vida".

 

Avant de partir de l'Institut Gustave Roussy (I.G.R.), après mon opération du cancer, je fus à l'Ecole de l'I.G.R. et aussi, avant de rencontrer la Professeure des Ecoles Sylvie Bachelier, j'ai beaucoup aimé parler un peu avec des parents d'enfants cancéreux dans l'Espace d'attente et de convivialité très coloré et décoré de dessins d'enfants ayant le cancer. Après cette attente, les parents sont allés déjeuner avec leurs enfants. Personnellement, j'ai parlé avec la Professeure Sylvie Bachelier, après son cours, de la participation de l'Ecole de l'IGR au concours de Poésies de la "Fédération Enfants et Santé". Mais, malheureusement pour moi, la Professeure responsable du travail des Poèmes, Kristina Chatelet, était au Burkina Faso en Afrique avec ses élèves (correspondance scolaire entre l'Ecole de l'IGR et une Ecole d'Afrique). Je souhaite parler avec elle, notamment, de l'importance de l'Expression des émotions des enfants cancéreux et aussi de la collaboration pédagogique des Professeurs de l'Education nationale avec les médecins : par exemple, ce fut le Dr Olivier Hartmann, chef du Département de Pédiatrie à l'IGR qui fit la proposition à la professeure Kristina Chatelet de participer au Projet "Un poème de coeur, un poème pour la vie".

 

Christian Leray

 

http://christianleray.over-blog.com

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 10:47

Institute Gustave Roussy - PARIS-VILLEJUIF

 

113820 01082008-roussy 
         foto da entrada do Instituto Gustave Roussy no www.igr.fr

 

The Institute Gustave Roussy (IGR) in PARIS-VILLEJUIF is an international cancer treatment Center dedicated to all patients, whether adults or children, suffering from both common and rare forms of cancer and at various stages of their illness.

 

As part of the hospital's multidisciplinary approach, some 2,500 professionals work to improve the overall care patients receive.

The IGR's staff body consists of 436 doctors and 887 carers, giving over 150,000 consultations in 2009 and caring for nearly 11,000 new patients.

 

DSC06339        foto da parte em lingua àrabe no Hand Book IGR for patients and their relatives

 

As a Research Institute (with 27 research teams divided into 12 units, with 4 technical plateaux and 300 researchers), the IGR - which is affiliated with the Paris XI University and supported by INSERM (French National Institute of Health and Medical Research) and the CNRS (French National Center for Scientific Research) - endeavours to maintain a connection between research and the patient.

 

The IGR is also a School of oncology with some 5,000 hours worth of teaching which are provided to 2,800 students every year, primarily through collaboration with the Paris XI University.

 

 

Para saber mais :

 

Você pode ir no www.igr.fr

e também ler meu artigo precedente em Português do Brasil e Francês

no www.christianleray.over-blog.com

 

Muito obrigado ao Dr Dominique ELIAS para sua competência e também a competência e a humanidade das enfermeiras do seu serviço do GERS em Instituto Gustave Roussy !

 

Proximo ARTIGO em Português do Brasil e Francês no OVER-BLOG : "A Escola das crianças com câncer no Instituto Gustave Roussy"

 

Christian Leray

 

http://christianleray.over-blog.com

 

 

 

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